Agence de data-analyse spécialisée dans l’étude des médias et de leurs évolutions.
Découvrez notre dernière analyse portant sur la place des femmes dans les émissions télévisées et radiophoniques, depuis leurs débuts jusqu’à aujourd’hui. À travers une approche basée sur la datavisualisation, nous mettons en lumière les tendances, les évolutions et les inégalités encore présentes dans le paysage médiatique.
Rôle : Développeuse
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Rôle : Documentaliste
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Rôle : Développeuse
Email : myriam.el-arnouki@etudiant.univ-reims.fr
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Ce projet de visualisation de données vise à analyser la représentation des femmes dans les médias audiovisuels français au fil du temps. À travers différentes sources issues de l’open data gouvernementale, nous étudions la part de parole des femmes dans trois contextes complémentaires : à la radio à la télévision et selon le type d’émission. L’objectif est de comprendre les tendances d’évolution et les disparités selon les médias, les chaînes ou radios, et les formats d’émissions. Ces données permettent de mettre en évidence les progrès réalisés en matière d’égalité femmes-hommes, mais aussi les secteurs où la parité reste à renforcer.
Les données s’étendent de 1995 à 2019 et comparent différentes stations publiques et privées. Elles mesurent le pourcentage de temps de parole attribué aux femmes dans les programmes radiophoniques.
En 1995, la parole des femmes reste encore assez limitée sur la plupart des radios.
Cinq ans plus tard, la situation évolue légèrement et la parole féminine progresse doucement, notamment sur les antennes publiques comme France Info, où les femmes commencent à être plus présentes dans les débats et les journaux.
En 2005, l’étude s’élargit à de nombreuses radios, ce qui permet d’observer des écarts plus nets entre chaînes. Certaines, comme Chérie FM ou RFM, offrent une place plus importante aux voix féminines, tandis que d’autres, comme NRJ ou Skyrock, restent très dominées par les hommes.
En 2010, la présence des femmes à la radio continue de progresser. Les voix féminines sont plus nombreuses sur les antennes publiques comme France Inter ou France Info, tandis que les radios musicales restent majoritairement masculines.
L’étude commence cette année-là pour la télévision. Les femmes y occupent une place encore limitée, mais déjà visible, avec des taux proches de ceux observés à la radio. Certaines chaînes comme M6 ou BFM TV se distinguent par une meilleure représentation féminine.
La place des femmes à la radio continue d’évoluer, surtout sur les chaînes publiques. Les écarts entre les radios restent toutefois visibles.
Les femmes gagnent un peu plus de visibilité à la télévision. Certaines chaînes progressent, d’autres changent peu.
La radio montre une amélioration notable de la place des femmes à l’antenne, surtout dans les médias publics, mais les écarts entre stations restent forts et témoignent d’une inégalité persistante selon le type de contenu.
Là encore, la progression est lente mais constante. Les chaînes sportives ou spécialisées restent nettement en dessous, souvent autour de 5 à 15 %, soulignant une sous-représentation persistante des femmes dans les émissions sportives.
Le taux de parole des femmes à la télévision augmente progressivement, mais les inégalités varient selon le type de chaîne :
les chaînes généralistes et d’information se rapprochent d’une certaine mixité, tandis que les chaînes sportives et thématiques restent fortement masculines.
Plus l’émission est axée sur le débat, la politique ou l’expertise, moins la présence féminine est importante, alors que les formats magazine ou documentaire offrent une représentation plus équilibrée.
L’analyse globale des tableaux montre une évolution positive de la représentation des femmes dans les médias audiovisuels français au cours des 25 dernières années.
La part de parole féminine est passée d’environ 25 % à la radio en 1995 à plus de 34 % en 2019, et à la télévision de 28 % en 2010 à 33 % en 2019.
Cependant, les écarts persistent selon :
le type de média (radio / TV),
la nature des programmes (information, sport, divertissement),
et le statut des chaînes (publiques généralement plus équilibrées que privées).
Ces données mettent en lumière la progression réelle mais incomplète vers la parité : la voix des femmes est de plus en plus présente, mais pas encore pleinement équitablement représentée dans tous les espaces médiatiques.